Je suis de tempérament. déterminé ♦ fier ♦ impulsif ♦ têtu ♦ travailleur ♦ arrogant

Les petites choses sont les détails qui nous définissent.
un artiste : Leonardo Di Caprio, parce qu’il reste une icône non seulement pour sa belle gueule, mais aussi et surtout pour son talent. En plus de toutes ces qualités, le monsieur est humble. C'est un peu comme un modèle.
une chanson : Demons de Imagine Dragons, parce que le titre en dit long et que lorsqu’on écoute quelque chose et que cette chose en question nous envoie dans une autre galaxie, on peut prétendre qu’elle nous a touché. J’imagine.
un plat : Le barramundi, un poisson poêlé cuisiné en filet, avec de l’huile aux fines herbes. Ma mère est encore plus une reine pour moi lorsqu’elle me cuisine ce plat… Mais si je devais en faire un de mes propres mains, je dirais malheureusement un burger ou des pancakes (si on peut appeler ça des « plats »), parce que je ne suis capable de rien d’autre.
une culture : La culture aborigène, ma mère me l’a apprise depuis mon enfance. Celle-ci m’a toujours fasciné et fait rêver. D’ailleurs, le thème central de notre culture est « le temps du rêve » et c’est aussi une raison de ma venue ici. L’accomplissement de mon rêve, donc de ma destinée.
un animal : Le loup, parce qu’il me représente de part et d’autres. J’aime ma famille plus que n’importe qui sur cette terre et grâce à ma culture, je connais cette notion de meute. De plus, j’apparais comme un prédateur dans mes relations "amoureuses" comme dans la vie de tous les jours. Il est toujours question de compétition pour moi et surtout, de but à atteindre, d’une soif à assouvir.
un bouquin : Le loup des Steppes, aurais-je besoin d’en écrire plus ? Ce bouquin m’a touché parce que je reconnais ce loup dans mon intérieur profond qui chaque jour fait un pas vers sa lumière.
un film : La Vie est Belle, parce que Roberto Benigni est un monstre d’acteur (en tant que personne concernée par ce boulot, je reconnais vraiment son talent !) et parce que l’histoire est bouleversante, bien qu’un peu impossible, la notion de famille m’est très importante et cette idée d’innocence à travers le petit qui imagine que tout ce qui se passe est un jeu me plait.
un objet : Une caméra, que d’originalité ce soir. En effet, mon métier consiste à me faire filmer tout le journée certes, mais une caméra permet aussi de garder des moments précieux pas seulement en mémoire et dans son cœur, mais aussi en image, de façon plus nette et concrète.
ce que j'adore : J’adore surprendre les gens et réussir ce que j’entreprends, en somme j’aime être le leader et le gagnant, j’aime qu’on s’occupe de moi. J’aime être l’intérêt principal de quelqu’un sans pour autant qu’il me colle et me le montre, au contraire. Je sais que je suis dans la tête des gens. J’aime les films, les séries et tout ce qui se rapporte au cinéma mais j’aime aussi la musique, la danse et l’art en général. Plus surprenant, les lettres me passionnent énormément, qu’elles soient étrangères, anciennes ou modernes, j’ai une fâcheuse tendance à vouloir lire tout ce qui est possible et inimaginable.
ce que je déteste : Je déteste les gens qui en font trop et les victimes, je déteste qu’on ne soit pas combatif et qu’on baisse les bras. Je déteste les gens qui se plaignent et se morfondent sans essayer de s’en sortir et… Je déteste pleins de choses, malheureusement. Je déteste surtout une partie de moi que je ne veux pas dévoiler, même à mon propre intérieur.
Ma famille Ma famille est un sujet un peu spécial à aborder puisque j’en ai une vision très claire mais parfois perçue comme spéciale et bizarre. D’abord, je suis fils unique. Quand ma mère m’a vu, elle a su que j’incarnais la perfection et qu’elle ne pourrait pas en faire deux comme moi… Hm, plus sérieusement.
Je n’ai que très peu de souvenirs de mon père, il est parti de la maison lorsque j’avais 5 ans. Je ne l’ai pas vu depuis ce jour. Je sais qu’il s’appelle William Hemmings, qu’il a aujourd’hui 47 ans et qu’il vit en Amérique avec sa nouvelle femme qui est sûrement plus jeune que moi. Le sujet est vite clos.
Ma mère a 45 ans et elle s’appelle Nerida Pagallara. Elle vit toujours en Australie et m’a tout enseigné, depuis mon premier souffle. Elle est la raison pour laquelle je veux devenir quelqu’un, ma mère a toujours su être là pour moi et c’est aujourd’hui à mon tour de la rendre fière de ce que nous sommes, de ce que je suis grâce à elle. Ma persévérance vient de son fort caractère, elle m’a toujours dit de me battre jusqu’à ce que j’obtienne ce que je veux. Je l’ai quitté pour venir m’installer ici mais je reste en contact avec elle, très souvent, parce qu’elle est ma raison d’être, une très grande partie de moi et la seule personne avec qui je suis un vrai cœur d’artichaut. Ma mère est mon courage.


Mes moments
Le plus heureux :  Lorsque j’ai annoncé à ma mère que j’étais accepté à l’université de Bridgetown, j’ai vu la fierté dans ses yeux et j’ai su qu’elle croyait en moi plus que n’importe qui. Mon cœur voulait rester avec elle, mais je sais qu’elle me l’aurait interdit et lorsque je l’ai serré dans mes bras, j’ai ressenti la sérénité qu’elle avait à présent dans son cœur. Elle n’avait plus à s’en faire pour moi.
Le plus malheureux :  J’étais en dernière année d’école primaire et j’étais la risée de mes camardes. Comme le dit si bien l’expression, j’étais ce dont tout le monde se moquait parce que mes dents, soit se chevauchaient, soit n’osaient pas se regarder et parce que mon surnom était « la boule ». J’avais en effet quelques problèmes de poids et j’ai toujours souffert de cette différence lorsque j’étais enfant, mais ce jour-là un peu plus que d’habitude. La fille dont j’étais amoureux, la plus belle de toute l’école, s’intéressait à moi pour la première fois. Vous allez me dire, pourquoi ce moment est-il malheureux ? Elle s’est approchée de moi et m’a demandé : « si on te perce avec une aiguille, tu te dégonfles et tu t’envoles comme un ballon ? »… Je n’ai jamais eu le temps de répondre, le souffle coupé et les joues rosées par la honte, j’attendais quelque chose. Ce quelque chose n’a pas tardé à venir, elle a sorti cette aiguille dont elle parlait et m’a sourit faussement avant de me l’enfoncer dans le ventre afin de voir ce qui allait se passer. Un cercle d’écoliers s’est formé autour de moi et je me suis effondré par terre, attendant qu’un enseignant vienne m’aider. Bref, je déteste les enfants. Ce sont des monstres.
Le plus bizarre :  Très peu original, mais ma première fois (et malheureusement, je m’en souviens) était folklorique ! Ce qui va suivre par contre, est original… J’étais à l’anniversaire d’une nana qui tournait une série pour adolescents avec moi et tout se passait bien, l’alcool coulait à flot mais rien de choquant. A nos âges et surtout dans les conditions dans lesquelles nous vivions (comme des stars, plus ou moins), c’était à peu près comme ça tous les jours. Bref, je vous passe l’histoire de la soirée, j’ai terminé complètement déchiré mais conscient de mes actes… Enfin, c’est ce que je croyais jusqu’à ce que je me réveille, le lendemain matin (ou plutôt en fin d’après-midi, hum ?!), dans le lit de la nana qui avait organisé la soirée, avec cette même nana, mais aussi sa mère. Entre les deux. Nues. Et moi aussi. Je n’ai jamais eu une image aussi dégueulasse de toute ma vie, à m’imaginer prendre du plaisir à voir mère et fille se rouler de grosses pelles devant ma belle gueule. Burk, j’en tremble encore.

Le plus gratifiant : Je pense que tout au long de ma vie, j’ai réussi  tout ce que j’entreprenais et être envoyé à Bridgetown me met une pression que je ne connaissais pas jusqu’à maintenant puisqu’elle (cette pression) est en rapport avec ce qu’il y a dans mon cerveau. Etre appelé pour venir étudier ici est une chance et, même si ce n’est pas original non plus, j’en suis extrêmement fier.