C’était un jour ensoleillé lorsque j’eu poussé mon premier cri, pour le plus grand bonheur de mes parents. J’étais la première d’une fratrie de trois, chiffre que mes parents avaient apparemment déjà établi quelques mois après leur rencontre. Trois c’est ni trop, ni pas assez. Seulement, trois, c’est du travail. Bien heureusement, ma mère pouvait ainsi se reposer sur les épaules de son cher mari, soit mon père. Ils s’étaient rencontrés au lycée, vous savez c’est une relation comme nous pouvons en voir avec les personnes âgées. Toujours là l’un pour l’autre, malgré les défis ou les petites prises de têtes. Ils étaient incapables de se bouder plus d’une heure, mes parents étaient tout simplement amoureux. Je n’avais que deux minutes lorsque ma mère me prit pour la première fois dans ses bras menus. Elly, couramment appelée Lili, avait le sourire jusqu’aux oreilles lorsqu’elle me blottissait contre elle. C’était un accomplissement, elle vivait un rêve éveillé. Mon père, se surprit à avoir quelques gouttes d’eau salé rouler le long de sa joue. Ce dix juin était bel et bien le plus beau jour de leur vie, la salle d’accouchement était remplie d’émotion. Pour le plus grand bonheur de mes parents, j’étais en parfaite santé et avais déjà un avantage considérable : j’étais belle comme un Déesse. Lorsqu’une des sages-femmes demanda comment ils m’appelleraient, Andrew, les yeux humides, lui répondit : « Meadow, Serena » Après un acquiescement d'Elly, la sage-femme nota le prénom. Je leur fus retirée pour être lavée, un déchirement pour mes parents, mais ils se mirent vite en tête qu’ils allaient me retrouver très vite. Ma mère, morte de fatigue tomba très vite dans les bras de Morphée. Mon jeune papa, lui, s’était assis sur un siège disposé à côté du lit de son épouse, et la regardait dormir. Je ne tardais pas à revenir parmi mes parents. Les infirmières avaient été tellement discrètes que la nouvelle maman ne s’était pas réveillée. C’est donc mon papa qui m’avait pris en charge, et nous pouvons dire qu’il prenait son rôle très à cœur.
CHAPTER II
« Papa, maman, regardez ce que je sais faire ! » m’écriais-je en entamant une roulade avant. Je venais d’avoir tout juste six ans, j’étais une vraie boule d’énergie, impossible de me tenir en place. Mes parents m’applaudirent puis je vins me blottir dans les bras de chacun d’eux. Nous étions toujours une famille aussi soudée. Quiconque aurait aimé être chéris comme nous l’avons été. Nous avions tout pour être heureux et nous l’étions. Nos parents nous ont éduqués dans le respect et la franchise, un milieu des plus confortables pour des enfants. J’étais une élève très douée et me donnais à fond dans tout ce que j’entreprenais. Je faisais le bonheur de mes parents autant par mes notes que par mon éducation. C’était toujours un plaisir d’être en ma compagnie. Grande intellectuelle, mes parents m’inscrirent à la bibliothèque et c’est grâce à cela que j’ai pu m’instruire d’avantage. Je passais mon temps à lire de tout et de rien. Je pouvais très bien m’intéresser à un roman tout comme à une encyclopédie. Je n’étais pas très difficile. Mon frère et ma sœur, eux, n’étaient pas si intéressés par la lecture. Mon frère préférait le sport, comme la plupart des garçons, et ma sœur elle, adorait tout ce qui touchait à la médecine. J’ai sauté deux classes, grâce à mes notes qui étaient excellentes. Je bossais d’arrache-pied tous les jours sans relâche, c’est certainement ça la recette.
CHAPTER III
Je me suis toujours bien entendue avec mon frère et ma sœur. Pourtant, mon frère n’a pas toujours été rose dans sa vie. En effet il a failli ternir toute la réputation de la famille. Bien heureusement, mon père a su étouffer toute cette affaire. C’est cette solidarité qui est mise à l’honneur dans notre famille. Mon frère a malencontreusement buté quelqu’un alors qu’il n’avait que 16 ans. Bourré et sous l’emprise de stupéfiant, il a pris la voiture de papa pour flamber devant ses copains. C’est ainsi qu’au détour d’une rue, sans faire attention que quelqu’un traversait, il le tapa de plein fouet. Prit de panique, il en parla tout de suite à mes parents. Mon père garda son sang-froid et prit contact avec la famille pour leur proposer de gros billets. Il fit la défense de mon frère au téléphone, en leur expliquant qu’ils n’avaient aucunes chances s’ils les attaquaient en justice. Par chance, ou pas, ils acceptèrent sans trop de discussion. L’argent fait parfois des miracles. N’ayant qu’un an de différence avec mon frère, je suis partie l’année d’après pour Pasadena. Ce fut douloureux de quitter ma famille, mais j’étais aussi heureuse de prendre enfin mon indépendance. J’ai été diplômée avocate à l’âge de 25 ans, en faisant la fierté de mes parents. Grâce à leur renom j’ai déjà une étiquette qui m’est collée au dos, mon père lui aussi était un brillant avocat. C’est certainement lui qui m’a filé cette vocation. Malgré que ce ne soit pas toujours facile de vivre avec ce secret. Seule ma famille est au courant, il est donc bien gardé.
CHAPTER IV
Fraichement diplômée, j’ai reçu une lettre de Pedro Campos Jr, Directeur de l’université de Brigetown pour intégrer leur prestigieuse bâtisse se trouvant à la Barbade. C’était la cerise sur le gâteau, malgré que je n’aie pas prévu de faire un tel métier. En effet l’école me proposait un poste d’enseignante en droit alors que j’avais comme projet d’ouvrir mon cabinet. Je ne savais pas vraiment si j’avais les capacités pour être enseignante, cependant je devais saisir l’opportunité qui m’était donnée. C’est pourquoi, après réflexion évidemment, j’ai décidé de me lancer dans cette aventure qui ne serait pas sans embûches. J’ai cependant décidé de m’associer à un grand cabinet d’avocat de la Barbade, je pourrai y travailler en parallèle de mes cours. Je sortirai certainement grandie et plus expérimentée après cette expérience qui n’est pas donnée à tout le monde. J’ai pris un avion pour la Barbade, trouvant très vite une maison à mon goût. J’avais pris une grande maison pouvant ainsi accueillir des colocataires ou bien ma famille. J’avais hâte de découvrir les classes qui me seraient attribuées, tout comme les élèves que j’aurai. Je préparais mes fiches, m’organisai pour prévoir mes cours et les diaporamas. Je voulais être fin prête pour le jour J. Plus la date approchait et plus j’étais stressée, mais parait-il que c’est ça, l’aventure.
Je me suis toujours bien entendue avec mon frère et ma sœur. Pourtant, mon frère n’a pas toujours été rose dans sa vie. En effet il a failli ternir toute la réputation de la famille. Bien heureusement, mon père a su étouffer toute cette affaire. C’est cette solidarité qui est mise à l’honneur dans notre famille. Mon frère a malencontreusement buté quelqu’un alors qu’il n’avait que 16 ans. Bourré et sous l’emprise de stupéfiant, il a pris la voiture de papa pour flamber devant ses copains. C’est ainsi qu’au détour d’une rue, sans faire attention que quelqu’un traversait, il le tapa de plein fouet. Prit de panique, il en parla tout de suite à mes parents. Mon père garda son sang-froid et prit contact avec la famille pour leur proposer de gros billets. Il fit la défense de mon frère au téléphone, en leur expliquant qu’ils n’avaient aucunes chances s’ils les attaquaient en justice. Par chance, ou pas, ils acceptèrent sans trop de discussion. L’argent fait parfois des miracles. N’ayant qu’un an de différence avec mon frère, je suis partie l’année d’après pour Pasadena. Ce fut douloureux de quitter ma famille, mais j’étais aussi heureuse de prendre enfin mon indépendance. J’ai été diplômée avocate à l’âge de 25 ans, en faisant la fierté de mes parents. Grâce à leur renom j’ai déjà une étiquette qui m’est collée au dos, mon père lui aussi était un brillant avocat. C’est certainement lui qui m’a filé cette vocation. Malgré que ce ne soit pas toujours facile de vivre avec ce secret. Seule ma famille est au courant, il est donc bien gardé.
CHAPTER IV
Fraichement diplômée, j’ai reçu une lettre de Pedro Campos Jr, Directeur de l’université de Brigetown pour intégrer leur prestigieuse bâtisse se trouvant à la Barbade. C’était la cerise sur le gâteau, malgré que je n’aie pas prévu de faire un tel métier. En effet l’école me proposait un poste d’enseignante en droit alors que j’avais comme projet d’ouvrir mon cabinet. Je ne savais pas vraiment si j’avais les capacités pour être enseignante, cependant je devais saisir l’opportunité qui m’était donnée. C’est pourquoi, après réflexion évidemment, j’ai décidé de me lancer dans cette aventure qui ne serait pas sans embûches. J’ai cependant décidé de m’associer à un grand cabinet d’avocat de la Barbade, je pourrai y travailler en parallèle de mes cours. Je sortirai certainement grandie et plus expérimentée après cette expérience qui n’est pas donnée à tout le monde. J’ai pris un avion pour la Barbade, trouvant très vite une maison à mon goût. J’avais pris une grande maison pouvant ainsi accueillir des colocataires ou bien ma famille. J’avais hâte de découvrir les classes qui me seraient attribuées, tout comme les élèves que j’aurai. Je préparais mes fiches, m’organisai pour prévoir mes cours et les diaporamas. Je voulais être fin prête pour le jour J. Plus la date approchait et plus j’étais stressée, mais parait-il que c’est ça, l’aventure.